L’agriculture est l’une des sources de développement économique d’un pays. Seulement, son impact sérieux sur l’environnement amène à se poser les questions suivantes : quels sont les effets des pratiques de l’agriculture sur l’écologie ? Comment peut-on alléger ses répercussions sur l’environnement ? Tout de suite les détails.
Les impacts réels de l’agriculture sur l’environnement
L’agriculture est la modification de l’écosystème naturel à partir de l’activité humaine. Englobant la culture et l’élevage, ce secteur est indispensable vu qu’il produit les nourritures destinées à la consommation humaine. Cependant, même si l’agriculture est indispensable, elle est également la principale source de dégradation de la planète et du climat.
Aucun pays n’échappe à ce constat, car les pays développés et ceux en voie de développement font face à cette même problématique. La pratique actuelle qui vise à répondre au besoin de plus en plus accru de la population mondiale est néfaste pour la planète. Loin de se rendre compte de l’impact d’une telle démarche, l’agriculture intensive et industrielle connait quand même un avancement à vitesse grand V.
Ces constats ont incité les parlementaires européens défendant les causes climatiques à proposer un amendement législatif sur la politique agricole commune ou PAC. Mais pour le moment, cet idéal est encore loin d’être atteint.
Les pratiques agricoles sources de pollution
L’utilisation massive des engrais entraîne un excès d’azote et de phosphate qui ne sont d’ailleurs pas absorbés par les cultures, mais emportés par l’eau ou le vent. Ces excès nutritifs atterrissent dans les lacs ou eaux souterraines et les polluent. L’agriculture favorise alors leur pollution à travers les produits chimiques utilisés, sans distinction entre eaux souterraines ou aquatique.
Entre autres, l’application de pesticide en grande quantité notamment des insecticides, fongicides ou herbicides riches en substances carcinogènes polluent l’eau. De même, ces matières affectent la biodiversité en détruisant les herbes et insectes dont se nourrissent les autres animaux.
En ce moment, les effets de l’agriculture sur le climat s’accumulent de plus en plus. Elle est à l’origine des changements climatiques. Pourquoi ? Parce que les engrais utilisés produisent environ 75 % des gaz à effets de serre sur la planète. En effet, 40 % des gaz carboniques sont issus du bétail, 18 % de la combustion de la biomasse et le reste est dû aux engrais chimiques. Ces activités favorisent l’émission des gaz comme l’anhydride sulfureux qui sont les principales sources d’ammoniaque. Et ces gaz sont à l’origine des pluies acides qui acidifient les eaux et s’abattent sur les arbres ou le sol.
Les alternatives actuelles : agriculture responsable, raisonnée et biologique
Dans le concept d’agronomie responsable, les professionnels notamment les cultivateurs et éleveurs adoptent des modes de production protégeant l’écosystème. Cette notion vise à lutter par tous les moyens contre l’épuisement des réserves naturelles. D’un côté, l’agriculture raisonnée est un concept rapproché de l’agriculture responsable dans un sens que celle-ci vise à limiter l’usage de substances chimiques tels les pesticides et engrais dans les plantations.
Contrairement à ces deux notions, l’agriculture bio est un mode de plantation basé sur le produit naturel. Ici, l’agriculteur exclut entièrement les engrais chimiques et pesticides de sa plantation alors que dans l’agriculture raisonnée ou responsable, l’usage de ces produits est uniquement limité.
À part ces notions, voici les objectifs environnementaux permettant de limiter l’impact de l’agriculture sur l’écosystème.
- Exclure les protéines importées des nourritures des animaux (surtout ceux qui servent à l’engraissage des bétails) ;
- Remplacer l’élevage industriel dans la zone européenne par la production massive de protéines végétales ;
- Adopter des mesures favorables à l’accroissement d’une production responsable au niveau national pour atteindre la souveraineté alimentaire ;
- Faire valoir l’intérêt des agriculteurs privés et des citoyens sur celui des grandes multinationales.
Images : kimitecgroup.com ; futura-sciences.com