La dégradation de l’environnement est un fait que l’on ne peut plus nier aujourd’hui. Elle est même devenue la principale source de questionnement des Français. Mais si beaucoup adoptent déjà un mode de vie écologique pour renverser la vapeur, d’autres continuent de se complaire dans l’ignorance. Ainsi, la question se pose, entre écologie positive et punitive, avons-nous encore le choix ?
La conscience environnementale
La dégradation de l’environnement n’est pas une situation qui date d’hier. En effet, nous entendons depuis toujours des gens protester contre tel ou tel impact environnemental des exploitations industrielles. Mais jamais l’impact de notre propre mode de vie n’avait encore effleuré notre esprit. Et cela, avouons-le, parce que nous ne voulions pas voir plus loin que le bout de notre nez.
En effet, lorsque l’on parle de solution environnementale il s’agit presque toujours d’une mesure sur le long terme. Parfois même à l’échelle de plusieurs générations pour voir les premières évolutions visibles.
Toutefois, nous avons vu naitre depuis quelques années une conscience environnementale de plus en plus forte. Cela se constate notamment dans une politique plus tournée vers l’écologie. En effet, la question a été au centre de débats électoraux européens, et en France tout particulièrement. Les citoyens participent également à cette tendance en se mettant au vert, en exigeant des produits BIO et en favorisant les articles fabriqués avec le minimum d’impact sur l’environnement.
Malgré cela, l’urgence environnementale laisse-t-elle encore le choix d’une écologie positive ?
Entre une écologie positive et punitive
Une écologie punitive
Nombreux sont ceux qui ferment encore sciemment les yeux sur l’urgence écologique qui se fait pourtant de plus en plus pressante. Les États-Unis ou la Chine par exemple rechignent à laisser derrière eux les pratiques qui, bien qu’avantageuses pour leurs économies, présentent un important facteur dans la dégradation de l’environnement. On peut notamment citer l’emploi du charbon et du gaz de schiste. Certains vont même jusqu’à boycotter ceux qui, comme la France, l’Allemagne ou le Canada, prennent l’initiative d’une transition écologique.
Cela peut se comprendre lorsque l’on pense à l’impact économique et social que la fermeture des usines peut avoir. L’urgence de maintenir les emplois et la stabilité sociale surpasse alors celle d’une écologie dont on ne ressentira les effets qu’aux prochaines générations. L’idée d’une écologie positive est ainsi rejetée pour celle d’une écologie punitive comme le pensent certains opposants. En France, le mouvement des « gilets jaunes », dénonçant la fermeture des usines, est notamment la plus virulente.
Une écologie positive
Face à la crise sociale et économique, l’urgence environnementale passe souvent en dernier lieu, car elle ne concerne pas les besoins au court terme. Tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention est donc une nécessité permanente. Mais face à ces problèmes quotidiens, comment attirer suffisamment l’attention sur cette catastrophe qui menace l’humanité elle-même ?
Heureusement, des mesures écologiques ont déjà vu le jour et se voient adoptées par de plus en plus de personnes chaque jour. De petites initiatives qui aideront à modifier positivement, et de façon permanente, le mode de vie de tous :
- Privilégier les circuits courts en consommant un minimum de produit importé si cela peut s’être procuré tout près ;
- Modérer l’empreinte de nos consommations en favorisant si possible les productions avec 0 % d’impact environnemental ;
- Limiter les gaspillages sur la mobilité, le chauffage, mais également sur toutes nos consommations en tout genre ;
- Sensibiliser notre entourage à prendre conscience de la nécessité de l’écologie
Le changement se fait lentement mais surement et les recherches se tournent principalement en ce sens afin de retourner la vapeur et d’assurer un meilleur avenir aux générations qui nous succéderont. Une énergie renouvelable, des modes de production plus respectueux de l’environnement, la tendance au recyclage et au non-gaspillage… Si tous prenaient la peine d’adopter un mode de vie plus sain, il n’est peut-être pas encore trop tard pour guérir notre belle planète.
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