A l’heure actuelle où l’atmosphère est menacée par la pollution et de nombreux autres facteurs, plusieurs dispositifs sont mis en place pour réduire les impacts environnementaux. Ces dispositifs concernent aussi bien les ménages que les entreprises étant donné la gravité de la situation. Dans le domaine du jardinage et de l’agriculture, la solution la plus accessible et qui est aujourd’hui devenue un mode de vie privilégié par de plus en plus de personnes, c’est sans doute la permaculture. Le principal objectif de cette technique est de réduire le gaspillage, de s’inspirer de la nature et de créer un environnement à la fois harmonieux et durable. Envie de tester la permaculture pour votre prochaine culture ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le sujet avant de vous lancer dans une culture plus efficace et économique.
Les différentes techniques de la permaculture
Le principe de la permaculture consiste à faire en sorte que l’activité humaine tienne compte des écosystèmes naturels. Le but étant de produire un système intégré avec une stratégie de développement durable et viable. 4 exigences éthiques encadrent aujourd’hui le concept de la permaculture à savoir : la préservation de l’environnement, le respect de la biodiversité, la construction d’une communauté basée sur le bien-être individuel et/ou collectif et enfin le partage des ressources afin de limiter au maximum le gaspillage. A ce propos, il est important de noter que le gaspillage alimentaire prend de plus en plus d’ampleur. Les techniques de permaculture s’appuient également sur des multiples services visant à protéger au mieux l’environnement. Pour les jardiniers et agriculteurs par exemple, la pratique de cette technique permet de travailler le sol de façon naturelle et la rendre plus fertile. L’utilisation de compost et d’engrais organique est donc privilégiée. Pour les plantations, aucun pesticide ou herbicide ne seront utilisés.
Savoir faire la différence entre permaculture et agroécologie
Nombreux sont ceux qui ont tendance à mélanger permaculture et agroécologie. Même si ces 2 pratiques semblent similaires, elles diffèrent sur de nombreux points. L’agroécologie par exemple, est une pratique qui vise à créer des techniques de jardinage naturelles. Le principe consiste à encourager la pratique du compostage, à économiser l’eau en intégrant des systèmes écologiques, etc. Il en va de même pour la permaculture sauf que cette dernière ne se limite pas à s’attacher uniquement à la création de systèmes agricoles durables. Elle s’intègre également dans un système de vie plus large en tenant compte du bien être individuel, collectif, sans oublier le côté social, l’énergie, la créativité, les relations, etc. Elle concerne également l’habitat et l’économie. A ce propos, lorsque la technique de la permaculture est intégrée dans le cadre de la construction d’une habitation. Cette dernière sera conçue à partir de matériaux biodégradable et avec une faible consommation d’énergie pour un effet des plus satisfaisants. Au niveau de l’économie, elle optimise les organisations associatives basées sur le système d’échange local. C’est la raison pour laquelle, la pratique de la permaculture est aujourd’hui encouragée dans de nombreux pays et ce autant pour les particuliers que les grands cultivateurs.
Photos : france3-regions.francetvinfo.fr, agoravox.fr